La Dame de mes Songes
Basse Baryton
Guilhem Worms
Clavecin
Camille Delaforge
Viole de gambe
Ronald Martin Alonso
Dans ce voyage entre la France et l’Espagne, les interprètes parcourent l'Andalousie, la Vieille Castille, l’Estrémadure et Murcia par le concours de compositeurs tels Henri Collet, Federico Garcia Lorca, Emiliana de Zubeldia ou encore Raoul Laparra et Jacques Ibert. Les pistes qui ouvrent et clôturent le programme sont directement issues d’enregistrements de terrain collectés par l’ethnomusicologue Manuel García Matos. Pas de partitions, donc, car un des fils d’Ariane de la Dame de mes songes est la tradition orale, et donc la liberté d’interprétation impliquée par des compositions inspirées de chants et de danses populaires par nature en constante évolution.
Camille Delaforge s'empare de ces œuvres en transposant l'accompagnement du piano au clavecin, entre réarrangement et improvisation. Le clavecin donne des couleurs inédites (acuité rythmique des cordes pincées) mais préserve la richesse harmonique du piano tandis que la voix, d’une grande diversité d’affects et d’inspiration, explore la saveur des chansons populaires avec une vaste palette soutenue jusqu’aux extrêmes de l’ambitus vocal. Guilhem Worms et Camille Delaforge nous offrent un voyage inventif et coloré au service d’un imaginaire chevaleresque et d’un lyrisme gitan.
Anonyme
Nana de Caceres
Collet (1885 - 1951)
Mariana Seguidilla Religiosa
Zubeldia (1888 - 1987)
Berceuse Guajira
Coplas Gitanas
Ibert (1890 - 1962)
Bajo la mésa Chanson du départ
Laparra (1876 - 1943)
A la corrida
Solea del infeliz
Lettre à une espagnole
Ibert (1890 - 1962)
Berceuse aux étoiles
Lorca (1898 - 1936)
Sevillanas del Siglo XVIII El Cafe de Chinitas
Tres Morillas de Jaen Nana de Sevilla Romance de Don Boyso
Ibert (1890 - 1962)
Chanson de la mort
Anonyme
Nana de Murcia
Durée 1h10
2 à 4 artistes
PRESSE
Première Loge
« le jeu vif, alerte, et constamment nuancé de Camille Delaforge s’adaptant remarquablement bien à l’art de Guilhem Worms ».
« Guilhem Worms semble aujourd’hui en pleine possession de ses moyens. La voix est d’une ductilité, d’une souplesse admirables, au point de paraître malléable à volonté, sans rien perdre de son velours et de son pouvoir de séduction jusqu’aux deux extrêmes de la tessiture. Sa maîtrise technique permet au chanteur une impeccable virtuosité (les arabesques vocales de la Nana de Sevilla de Lorca sont dessinées avec précision et sensualité), une très belle palette de nuances, des raffinements dans l’intensité et la variété des couleurs vraiment superbes, du forte le plus éclatant au plus doux pianissimo, tel celui qui clôt la saisissante « Chanson de la mort » de Don Quichotte de Jacques Ibert : à ne pas manquer ! »
Article à retrouver dans son intégralité sur https://www.premiere-loge.fr/ROSA-BONHEUR-WORMS/DELAFORGE/
Flamenco Web
« Nous sommes allés de découverte en découverte durant tout le reste du concert, nous sommes allés de découverte en découverte durant tout le reste du concert…Naturellement, c’est la composition du duo qui charme d’emblée : le clavecin, dont l’usage est à notre connaissance une première dans ce type de répertoire, associé à un registre de baryton-basse pour des mélodies habituellement plutôt dévolues à des sopranos. Mais, passé ce premier effet de surprise, la qualité des interprétations (écrire "des recréations" serait plus exact) nous a tenu en haleine durant tout le récital...Sur fond d’une impeccable technique de chant lyrique qui semble pour lui couler de source (cf. Chanson de la mort), la versatilité stylistique de Guilhem Worms caractérise avec justesse chaque pièce d’un programme d’une grande diversité d’affects et d’inspirati….Sur fond d’une impeccable technique de chant lyrique qui semble pour lui couler de source (cf. Chanson de la mort), la versatilité stylistique de Guilhem Worms caractérise avec justesse chaque pièce d’un programme d’une grande diversité d’affects et d’inspiration…Le clavecin s’avère ici un instrument d’accompagnement idéal, en ce qu’il allie l’acuité rythmique de la guitare (par delà la proximité de timbre et d’attaque des deux instruments, le jeu staccato et les accords brisés remplacent fort bien les rasgueados) à la densité harmonique du piano. Camille Delaforge allie à sa maîtrise du clavecin le talent d’une grande musicienne. »
Article à retrouver dans son intégralité sur Flamencoweb.fr